Feuille de personnage votre pense-bête: vos pouvoirs: seulement pour les mages le repertoire des relations:
COMBATS : 164 METIER : archiviste. FACTION : secondaire.
| Sujet: je refuse de mettre un titre + astrid. Mer 27 Aoû - 10:44 | |
| « astrid o'hara» NOM o'hara ⊹ PRÉNOM astrid ⊹ DATE DE NAISSANCE 20 décembre 2093 ⊹ ORIENTATION SEXUELLE hétéro ⊹ STATUT CIVIL mariée, mais bientôt divorcée et en couple ⊹ FACTION secondaire ⊹ MÉTIER archiviste ⊹ CARACTÈRE attentionnée, émotive, calme, influençable, loyale, rancunière, jalouse, intransigeante, douce et impliquée dans tout ce qu'elle fait. ⊹ GROUPE faction secondaire ⊹ AVATAR karen gillan ⊹ POUVOIRS aucun.
| | PRÉNOM gwendoline ⊹ PSEUDO halay ⊹ AGE 20 ans ⊹ PAYS france ⊹ FRÉQUENCE DE CONNEXION tous les jours, un peu moins pour les rps par contre. ⊹ COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM oh quelle bonne question (a) ⊹ VOS IMPRESSIONS il est parfait ? xD ⊹ DERNIER COMMENTAIRE |
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l'histoire du personnage → VOS IMPRESSIONS SUR LE SYSTÈME DE LA VILLE ET SON GOUVERNEMENT » A mes yeux, le système n'est pas parfait, mais il est juste. Si on occupe une place, c'est parce qu'on le mérite, on ne peut pas se plaindre de la place qui nous a été donnée. C'est bien sur horrible de voir les plus pauvres se battre pour se nourrir et survivre, mais si cette place leur a été donnée, il y a une raison. Les Dirigeants font leur travail et font au mieux pour nous aider à mieux vivre. Ce n'est pas facile et nous n'avons pas le droit de les juger.
→ COMMENT CONSIDÉREZ-VOUS LES SORCIERS » Il y a un an, ma réponse aurait été simple, ils sont tous cruels et ils méritent tous d'être exterminés pour le mal qu'ils ont fait à notre monde. Aujourd'hui, je ne sais pas. Je les déteste toujours autant, mais j'en ai rencontré un. Un différent. Andrew. Il n'a pas l'air mauvais dans le fond, mais c'est le seul que je supporte et que j'aime. Même si je protége Andrew, je continue à lutter contre les autres sorciers à ma façon, j'obéis aux règles de la République, je me déteste déjà suffisamment d'aimer un sorcier.
→ PENSEZ-VOUS QU'IL POURRAIT Y AVOIR UNE NOUVELLE GUERRE » On ne peut pas le nier, les tensions existent dans notre République. Au point de voir une nouvelle guerre arriver ? Je ne crois pas. Les Dirigeants sont là pour empêcher cette guerre. On sait tous au fond de nous que le système en place est le meilleur que nous puissions avoir. Alors pourquoi vouloir le changer ?
« PAPAAA » me relevant brutalement sur mon lit, j'appelais mon père après avoir fait un horrible cauchemar. Mes parents avaient pour habitude de me raconter différentes histoires sur les sorciers. Ils en parlaient comme des êtres cruels, capables du pire. Alors, j'en faisais des cauchemars, j'en avais peur, je rêvais qu'ils s'attaquaient à ma famille ou à moi. Dans cette ville, c'était normal de détester les sorciers, ils avaient détruit notre monde quelques années auparavant. Mon père luttait contre eux en permanence, servant notre République, il était chasseur. Ma mère luttait contre ceux qui désobéissaient en voulant sortir de notre cité, elle était Spoderyenne. Nous étions donc élevé dans la haine des sorciers, dans la loyauté envers notre République. Ce que la République exigeait, on devait l'exécuter.
Nous étions une grande famille, comme le voulait les valeurs de la République. Faire des enfants était une façon de faire des soldats et des gens prêts à tout pour sauver notre ville. J'étais la deuxième, il y avait un garçon avant moi et trois enfants après moi, les jumeaux et une petite fille. Nos parents étaient rarement présents en même temps à la maison, ma mère travaillait souvent la nuit et mon père n'avait jamais les mêmes heures de travail. Néanmoins, notre famille était soudée et nous étions plutôt heureux.
Très tôt, nos parents voulaient faire de nous des chasseurs, des soldats de la milice, des spoderyens. J'y avais échappé, j'étais prête à tout pour le système, mais je n'étais pas suffisamment forte, je n'étais pas capable de tuer, alors je servais la république d'une autre façon. Jeune, je m'efforçais d'accompagner ma mère lorsqu'elle était bénévole auprès de la faction noire. Bien que leur place était méritée, nous leur venions en aide parfois. Plus tard, lorsque je n'étais plus en âge d'aller à l'école, j'ai intégré les archives de la ville, c'était quelque chose qui me correspondait mieux.
Comme le voulait la société, je m'étais mariée jeune, à quoi bon attendre de toute façon ? J'avais épousé un homme que je connaissais depuis quasiment toujours, nos parents étaient voisins, nous étions amis, nous avions reçu la même éducation, nous travaillons ensemble, il me semblait logique de l'épouser. Je l'aimais vraiment et je m'imaginais faire ma vie avec lui. C'est donc à tout juste vingt ans que je me suis retrouvée mariée. Les premières années furent normales, on vivait dans une petite maison, nous n'avions toujours pas d'enfants. Jusqu'à ce jour, il y a un an et demi. Il travaillait aux archives, il avait donc accès à des informations concernant la République ou notre histoire. Je l'ai surpris en train de discuter avec un homme que je ne connaissais pas, chez nous. Il était en train de raconter des choses sur la République, des choses qui seraient cachées, qu'ils auraient trouvé dans les archives, critiquant ce qu'ils faisaient. Alors je n'avais pas réfléchi. J'avais pris mon manteau et je m'étais dirigée là où on m'écouterait. La République devait passer avant tout et même si j'aimais cet homme, je ne pouvais pas le laisser détruire ce que nos ancêtres avaient construit, simplement parce que les Dirigeants avaient pu faire des erreurs dans le passé.
Il avait pris deux années de prison. Il ne fut pas tué ou condamné à plus, simplement parce que ses parents étaient dans la milice, qu'il n'avait jamais eu aucun problème et que les informations qu'il avait fourni étaient minimes. Il avait eu de la chance, simplement. J'avais demandé le divorce, ne voulant pas vivre avec ce genre d'homme prêt à sacrifier le système pour des bêtises. Mais c'était une procédure très longue et j'attendais encore la réponse.
J'avais rencontré Andrew il y a un an. Il m'avait sauvé la vie et j'ai rapidement été attirée par lui, malgré un détail qui avait son importance : c'était un sorcier. J'étais prête à dénoncer mon mari que j'aimais pour une bêtise par loyauté pour la République, mais je n'arrivais pas à me résoudre à dénoncer Andrew, le voir mourir était une idée qui me dégoutait. Je l'aimais peut-être plus que je n'avais aimé mon époux, ou différemment. Je me posais sans cesse les mêmes questions : est-ce qu'Andrew était plus important que la loyauté envers la République ? Est-ce que je l'aimais au point de me mettre en danger en ne le dénonçant pas ? Nous ne sommes pas mariés, notre relation n'est pas officielle, peu de gens sont au courant, mes parents l'ignorent, mes amis l'ignorent, je ne veux pas les mettre au courant, comme ci savoir que j'étais avec lui allait les mettre en danger, même s'ils ignoraient sa véritable nature.
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